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Émission studio

Commando de la fac de droit de Montpellier (4/5)

Radio GI·NE 22 mai 2021


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4. ÉMISSION EN PRÉSENCE DE GAËL, LÉNA, OLIVIER, PARTIES CIVILES,
DE JEAN-LOUIS DEMERSSEMAN, AVOCAT AU BARREAU DE MONTPELLIER,
ET DE JEAN-JACQUES GANDINI, MEMBRE DE LA LDH DE MONTPELLIER

Dans le cadre du suivi du procès du commando de la fac de droit de Montpellier, nous vous proposons d’écouter l’émission dans laquelle sont venu.e.s s’expliquer quelques représentant.e.s des parties civiles, en présence de leur conseil Me Demersseman, avocat au barreau de Montpellier, ainsi que Jean-Jacques Gandini, observateur, membre de la Ligue des Droits de l’Homme (LDH) à Montpellier.

Extrait : de gauche à droite, Gaël, Léna et Olivier (parties civiles au début du procès)
Extrait : Me Jean-Louis Demersseman (avocat au barreau de Montpellier) et Jean-Jacques Gandini (LDH Montpellier)
Extrait : Me Jean-Louis Demersseman (avocat au barreau de Montpellier) et Jean-Jacques Gandini (LDH Montpellier)

Le procès du « commando de la fac de droit » qui s’est déroulé ces 20 et 21 mai 2021 est bien plus que celui de quelques « pieds nickelés » (propos du procureur) s’étant malencontreusement enrôlés dans une imprudente escapade. C’est un procès qui doit surtout nous alerter sur les dérives que peuvent s’autoriser aujourd’hui des personnes occupant des fonctions a priori respectables au sein de nos institutions. Ici, un doyen de la faculté de droit et un professeur d’histoire qui, tous deux, se targuent d’une popularité et d’une respectabilité au sein de l’université, ouvrent la porte d’un haut lieu de l’enseignement supérieur à des gros bras de l’extrême droite organisés pour tabasser des étudiants.

C’est d’une manière visiblement très assurée que ces personnages s’autorisent à faire exécuter des tâches d’évacuation violentes en lieu et place d’une police qui s’y était refusée. Cet événement ne peut être lu comme une simple anecdote ou un fait divers. La chaîne des événements doit au contraire nous faire voir l’extrême fragilité d’institutions censées protéger les citoyens de toute forme de violence. Et, plus concrètement, censées ne pas permettre à une caste auto-proclamée, se servant de ses hautes-fonctions, d’opposer physiquement son idéologie à des mouvements sociaux qu’elle déteste, mais dont les modes d’action restent légaux et légitimes. Et quand bien même ces modes d’actions ne seraient pas légaux, il ne revient pas à cette caste de faire sa propre police.

C’est sur ce point précis qu’il nous faut nous interroger et nous prémunir autant que possible. Que des fonctionnaires aient des convictions politiques d’extrême droite est une chose. Qu’ils organisent des commandos pour imposer par la peur et la violence ces mêmes convictions, faire taire celles et ceux qui s’y opposent ou cherchent simplement à s’exprimer en est une autre. Au-delà des faits advenus au soir du 22 mars 2018 dans l’amphi A de la fac de droit de Montpellier, cette émission cherche à comprendre comment une extrême droite parfaitement décomplexée parvient à imposer sa loi où elle veut.

Invités de l’émission :

Me Jean-Louis Demersseman : avocat au barreau de Montpellier
Gaël, Léna et Olivier : étudiants, occupants de la fac de droit au moment des faits
Jean-Jacques Gandini : membre de la Ligue des Droits de l’Homme à Montpellier

Pour voir l’émission en vidéo, cliquez sur ce lien.


Émission préparée et réalisée par les Médias Indépendants Montpelliérains (MIM)
(La Mule du Pape, Le Poing, Radio Gi·ne, Rapports de Force)


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